Crédit privé – un sujet tabou de 21eme siecle?

Privatkredit – ein Tabuthema im 21. Jahrhundert?

Crédit privé tabou?

Il est tout à fait certain que la voie évoloutive d’un crédit n’a certainement pas été facile, car même pour un homme d’aujourd’hui ce terme représente un sujet toujours un peu délicat voie un sujet tabou. Comme la plupart des relations économiques ou sociales, la relation de crédit est fondée sur un mélange de personnel et d’impersonnel, d’informel et de formel, de face à face et de distance. Mais, comment tout cela a-t-il vraiment commencé? Comment est-il arrivé que la question du crédit privé devient un sujet tabou?

L’histoire nous dit que le mot crédit vient, en effet, d’un participe passé du latin credere ce que signifie en langue française – croire. L’étymologie de ce terme nous rappelle que l’opération entière est fondée sur l’acte de croyance; la croyance par le créancier que le débiteur sera capable de payer sa dette et la croyance par le débiteur qu’il obtiendrait vraiment son prêt sous les conditions qui lui avaient été initialement promises par le créancier. Donc, il s’agit d’un principe de confiance mutuelle.

Ensuite, l’histoire nous dit que, à l’époque, ce type d’opérations a été accompli dans des lieux ouverts, en s’installant sur une banc. Le mot banca, venant d’italien, signifiant une banc, représentait un lieu public où se faisait le trafic d’argent; où s’assemblaient tous types des marchands et où ils se débitaient. En effet, c’était la naissance du mot banque, le mot que nous connaissons tous si bien aujourd’hui.

Développement des prêts privés

Cependant, des temps difficiles ont suivi. Le crédit privé a rencontré une certaine méfiance et impopularité depuis l’apparition des taux d’intérêt élevés. Au cours des années, obtenir un crédit privé représentait le signe qu’une personne n’est pas en mesure de disposer correctement de son argent ou de le gérer. De la confiance, nous en sommes venus à la méfiance et à la compréhension que contracter un crédit privé signifiait l’absence de discipline budgetaire. Le temps difficile pour le crédit a duré jusqu’au début du 21ème siècle. Pratiquement jusqu’à la crise bancaire, qui a bouleversé les structures économiques et poussé les experts du monde des affaires et de la politique à chercher des moyens de sortir de cette crise. L’une de ces possibilités était et toujours est la fourniture consciente d’argent bon marché, c’est-à-dire des prêts à taux d’intérêt bas – à des taux d’intérêt nuls. Cela a également incité le Conseil fédéral à limiter le taux d’intérêt des prêts personnels et de le retraiter des cartes de crédit (voir LCC).

Aussi, la nouvelle perspective sur les crédits apparaissait et cette perspective résidait sur la fait que ce n’est pas le revenu qui importe particulièrement, mais plutôt comment nous nous comportons face à la consommation, face à la dette et face au investissement. Ce temps nouveau et cette nouvelle façon de penser mettent un point de vue significativement différent sur la question de crédit. Le crédit devient un type d’outil pour investir en l’avenir. Facilement accessible, avec des taux d’intérêt bas et sans avoir à céder des garanties. Si vous avez à l’esprit le fait qu’il n’y a pas si longtemps que, en Suisse, les prêts hypothécaires étaient accordés à des taux d’intérêt de 5% à 8%, alors de nos jours il n’y a rien de mal à emprunter l’argent à des fins raisonnables. Aussi, il semble que la question de la confiance, malgré tout, a été rétablie.

Perspectives du crédit privé

Mais, la question persiste – la bataille est-elle vraiment gagnée? Au 21ème siècle, dans une période de digitalisation associée à diverses crises, le crédit est confronté à des nouveaux défis. Ce que nous apporte ce temps nouveau digital avec l’Open Banking et les innovations perturbatrices et comment le crédit privé trouvera son but, ça reste à voir. Alors, on peut constater que la tendance à la baisse des taux d’intérêt pour les prêts s’est bien établie et que la pression concurrentielle entre prêteurs et banques s’est considerablement accrue.

Aujourd’hui la question n’est pas:
«Où puis-je trouver le meilleur financement?»,
mais plutôt:
«Comment le meilleur financement me trouvera-t-il!».

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